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Secund world
23 septembre 2005

Chap 3-3 et 4

etoile


(merci d'avance à ceux qui prendront le temps de lire ces textes, ça me fait vraiment plaisir)


-Incompétence-

12 septembre 2002, 11h15 pétante, Terre

   

 Il ouvrit les yeux totalement déboussolé . Sa tête était reposée contre la vitre et un filet de bave s’écoulait de ses lèvres. A peine voulut-il bouger que l’engourdissement de ses jambes le fit immédiatement souffrir.

 « Ahh… »

 Son père quitta un instant la route des yeux et regarda Maxime qui gémissait en se frottant les jambes.

 « Tu te réveille juste à temps on est quasiment arrivé. »

 La Citroën commençait à se faire vieille et cela se ressentait dans le bruit que le moteur emmetait à chaque accélération. Max se frotta les tempes, et essuya ses lèvres humides. Les fourmis commençaient à quitter ses jambes et il se tourna doucement vers son paternel qui conduisait tant bien que mal cette poubelle.

 « …réveille… ? »

 -Oui…ça fait un bon quart d’heure que tu mouilles la vitre…on t’as pourtant prévenu de ne pas te coucher si tard.

 (Hein ?)

 La voiture n’avait jamais pu l’endormir. Il se souvint que gamin il ne somnolait jamais pendant un long voyage, même en plein été où la chaleur du soleil endormait toujours ses parents.

 Son père frappa violemment le volant et fit un signe grotesque au conducteur de la voiture juste devant eux. Il soupira.

 Maxime n’en pouvait plus de voir constamment son père en colère et fatigué par son travail. Il lui tapota l’épaule.

 « Pourquoi tu ne demissione pas ? Tu vas te tuer si tu continues à…

 -Tais toi ! On en a déjà parlé. Je n’ai pas d’autre choix fiston et tu le sais bien.

 -Mais ce type va te… »

 Son père fit un geste de la main pour dire à son fils de la boucler. Il lui souria et respira profondément.

  « Je sais que toi et ta mère vous vous faites du souci pour moi…mais je vous jure que je vais faire atten…

 -Papa attention !!!!!!!!!!!!!!

 Son père eu a peine le temps de voir le feu rouge, qu’il l’avait déjà grillé. Une voiture pour laquelle le feu était vert, surgit sur leur droite et heurta la Citroën de plein fouet. Cette dernière fut violemment déportée sur la gauche et

 (NON !)

partit s’encastrer dans la façade d’une pizzeria qui finissait le boulevard. Le crissement de pneu émit par la Citroën semblait durer infiniment pour Max pendant la déportation et la dernière vision qu’il eu, c’est celle du crâne de son père se brisant quand celui-ci traversa le pare-brise, faute de ne pas avoir attacher sa ceinture.

 (Papa…)

 

 

 

 

 « Vous avez vu…… ?.......... »

 « Les pauvres………… »

 « Ne vous approchez pas c’est peut être dangereux »

 « Appelez une ambulance….. »

 

 (Quoi ?....)

 

 Lorsqu’il écarta les mains de son visage, il vit une foule amassée autour de lui. Les gens le regardaient avec un air de pitié profonde. Un sentiment étrange s’empara de lui et il prit son crâne entre ses mains pour être sur qu’il ne rêvait pas. Il sentit l’odeur de fumée et releva la tête pour voir l’automobile prendre feu. Sans comprendre pourquoi il se trouvait dans la rue, entouré de gens, il courut vers la Citroën en se protégeant instinctivement des flammes.

 Il aperçut son père à travers la vitre où se reflétaient des couleurs orangées. Son visage était couvert de sang mais il bougeait encore. Max tenta d’ouvrir la portière mais son père le vit et se colla à la vitre.

 « Vas t’en ! Max ! Ne reste pas la !!! »

 Une larme coula sur la joue du garçon.

 « NON !! Papa !! Je ne peux p… »

 Avant qu’il puisse finir sa phrase, sa tristesse fut immédiatement remplacée par un sentiment de haine absolue qui le fit se retourner vers le lycée au loin. Sans-en être conscient il recula du moyen de locomotion en combustion et commença à s’éloigner des flammes. Des personnes inconnues pour lui le tirèrent brusquement et quelques secondes après la voiture explosa de mille feu, se transformant en un cercueil pour son paternel.

 Maxime vit la carcasse de la Citroën s’envoler, enrobée de flamme, et redescendre pou s’écraser violemment sur la route, bloquant la rue. Beaucoup de gens s’étaient maintenant amassé autour du lieu de l’accident et on entendait déjà les sirènes au loin. Néanmoins l’explosion les fit tous reculer d’au moins trois mètres. La rue étant maintenant bloquée, le bruit des Klaxon transformait cette scène en un véritable cauchemar.

 Le garçon se débattit et les gens le lâchèrent, mais contrairement à ce qu’ils auraient pus penser, il ne couru pas une deuxième fois vers la voiture, mais vers ce lycée qui deviendrai bientôt mythique.

 

 

 Les portes automatiques coulissèrent. Il avait déjà oublié son père et la police était plus occupée à calmer les gens qu’à essayer de le rattraper. La cour du bahut paraissait plutôt vide et Maxime descendit les marches, totalement guidé par se sentiment étrange de haine et de souffrance.

 A l’autre bout de l’étendue de goudron rectangulaire formée par l’enceinte du lycée, un jeune garçon se tenait debout sur le balcon sud et s’apprêtait visiblement à sauter. Maxime eu une brève pensée pour son père. Il le revit ensanglanté, et cela amplifia sa colère. Le garçon en face se jeta dans le vide et Maxime ne pus s’empêcher de remarquer la majestuausité avec laquelle il accomplissait cet acte. Le garçon atterrit devant une fille qu’il reconnut directement car son meilleur ami se trouvait être le meilleur amie de cette fille.

 (Papa…)

 Il referma ses poings. Les larmes coulaient maintenant sur ses joues rougies par la tristesse et meme si il ne pouvait l’expliquer, il était maintenant persuadé que cet accident était forcément dû à ces deux personnes qui se fixaient à l’autre bout de la cour.

 

 Il s’élança vers eux, oubliant tout ce qui l’entourait, oubliant qui il était, et ce qui venait d’arriver à son père…La haine le conduisait à présent et sa dernière pensée lucide fut celle de l’image de sa mère apprenant la triste nouvelle.

 

 

-Inutilité-

Pendant la nuit du 11 au 12 septembre 2002, Terre

 

 Les ombres disparaisserent lorsqu’ils pressa l’interrupteur, permettant à la lumière d’être. Cela lui fit un tel choque qu’il recula et failli s’écrouler dans la baignoire. Il se ressaisi et tourna vivement le robinet du lavabo. Il attendit que l’eau soit bien fraîche et cette attente lui parut extrêmement longue. Il regardait avidement l’eau s’écouler et

 (putin qu’est-ce qui m’arrive… ?)

lorsque elle lui parut suffisamment glacée, se pencha prestement sous la source et lapa le plus possible de liquide afin d’étancher cette soif soudaine.

 Une fois rassasié, il s’assit sur le bord de la baignoire au fond de la pièce et essayait de reprendre sa respiration. Il venait de passer une nuit horrible, complètement noyé dans des cauchemar les uns aussi atroces que les autres et il commençait à douter de sa santé mentale.

 (Mais non…)

 Julian voulut se relever mais a peine debout, il s’écroula sur ses genoux et se pencha au dessus des cabinets pour rendre son dernier repas, tout en priant pour que cela finisse vite.

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