Chap 4-1
De tout mes textes, celui la est mon préféré...celui dont je suis vraiment satisfait, que j'arrive à lire sans remarquer des choses qui ne me plaisent pas (bon à part les fautes d'orthographe ^^)
4. Rencontres imprévues
-Les affaires reprennent-
286eme, 16 Septim, Année 5, Ethanord, Nimésis, Tôt le matin
Elle
était toujours la. Dieu merci. Il lui caressa la nuque et se blottit contre
elle en la prenant dans ses bras. Il frotta sa tète contre ses long cheveux
bruns et chercha à se rendormir. Sa présence était tellement apaisante pour
lui, qu’il se demanda s’il la méritait vraiment. Un être si pur est tellement
rare. Il souhaita ne plus jamais à avoir à quitter ce lieu, ce lit, cette place
contre elle.
Un
rayon chaud de soleil traversa la fenêtre, puis la pièce, et vint illuminer les
paupières de Diane, qui se réveilla. Elle se retourna de façon très sensuelle
vers son homme en souriant et l’embrassa. Il lui caressa les hanches, puis le
visage, et se perdit dans ses lèvres. Il souffla dans son cou et elle rigola en
lui caressant le visage de ses mains douces.
« Ton
sommeil fut-il bon, mon chéri ?
-
Ce fut le meilleur depuis bien longtemps. Rempli d’amour et de flots de couleur
vives et chaudes, flottant dans un ciel dépourvu de tout nuage », répondit
David tout doucement.
Elle
sourit et s’étira de façon féline contre lui. Il passa sa main doucement sur
ses épaules et la regarda au plus profond de ses yeux bleus.
« Tu
sais, cette nuit, je n’avais pas ressentit sa depuis… »
Elle
le coupa en plaçant un doigt sur sa bouche.
« Chuuut.
Ne dis rien je sais. Et ce fut pareil pour moi. Je ne veux pas que tu me
quittes. Je veux que tu restes avec moi, au chaud dans ce lit, à faire ce que
tu m’as fait tout au long de cette merveilleuse nuit. Je suis tellement bien
avec toi….tout est tellement bien avec toi.
Diane
dit cela d’une façon si douce qu’il failli pleurer. Il l’embrassa à son tour et
leurs langues se rencontrèrent dans un moment unique de béatitude. Il ne
voulait pas la quitter pour aller les voir. Il désirait uniquement rester
couché avec elle, à admirer ses beaux yeux et à caresser sa longue crinière,
comme il l’appelait pour la faire rire. A 35 ans, il n’avait plus goût à
parcourir l’univers dans un sens où dans l’autre.
Il souhaiter
demeurer dans cette maison qui culminait la ville, à l’abri du climat hivernal
qui régnait à l’extérieur. On pouvait entendre dehors le marché qui se mettait
en place et les gens qui s’y rendaient, en discutant entre eux. On pouvait
aussi percevoir le bruit produit par les armures métallique des gardes qui
faisaient leur rondes, soit en râlant, soit satisfait par cette époque de paix
instaurée par les Quatre Grands. Enfin on pouvait sentir l’odeur suave des
rosiers autour de la demeure. Néanmoins l’odeur qu’il préférait, était celle si
sensuelle que Diane Herz, la femme dans ses bras, produisait. Il soupira.
Diane le prit cette
fois dans ses bras et il se blottit contre sa poitrine.
« Tu ne peux
pas leur dire que tu en as assez de tout ça ? Que tu souhaite te ranger et
vivre vraiment ta vie ? »
Il la regarda et
fit non de la tète avec un sourire compatissant.
« Tu sais bien
que c’est mon devoir de faire cela. Et j’aime mon travail. C’est juste que
depuis que je t’ai rencontré, je ne pense qu’à toi constamment. »
Elle rougit et il
l’embrassa sur son petit nez qu’il trouvait si mignon.
« Je te
promet de revenir te voir des que je pourrais, ce soir peut être, et on se
rejettera dans ses couvertures comme hier soir. Tu devras juste attendre que
notre cher astre ait traversé le ciel, et je serais de retour.
Diane prit les
mains de David et les porta à son visage, puis elle le regarda, une larme
coulant sur ses joues.
« Promet moi
de faire attention. Tu te souviens de la dernière fois…tu avais failli…enfin tu
t’en souviens.
- Bien sur. Et je
te promet d’être le plus prudent possible. Pour toi.
Il se dégagea
d’elle avec le plus de conviction possible et sortit des couvertures en
essayant de se motiver le plus possible. Diane pu admirer encore une fois le
corps d’athlète de David qu’elle aimait tant et qui lui produisait de telle
réaction au fond du ventre. Ce dernier enfila un pantalon en tweed et une veste
en peau. Il passa une robe noire sur lui, qui ressemblait un peu aux anciennes
toges, à l’époque de l’empire romain, sur Terre. Il laça ses bottes et mit une
écharpe en laine que la meilleure tailleuse d’Ethan, qui n’était qu’autre que
la femme dans ce lit et dans son cœur, lui avait confectionnée.
Il se dirigea vers
la porte d’un air nonchalant, qui fit rigoler mademoiselle Herz. Il se mit face
au lit et décrivit une courbure avec son corps, comme le font les acteurs de
théâtres, après une représentation, et cette fois elle s’esclaffa à pleine
dent.
« Va ! Ô
mon beau chevalier ! Traverse fièrement les froides contrées et les plus
arides déserts, pourfend le malin et libère le monde du fléau, et lorsque tu te
sentira seul, pense que du haut de mon étoile, je veillerais toujours sur
toi. »
Une larme coula sur
sa joue. Il voulait maintenant plus que tout retourner dans cette couche, et se
serrer contre le corps si chaud de sa douce. Mais il se retourna et fit tourner
la poignée de la porte. Il l’ouvrit et commença à sortir lorsque Diane reprit.
« Attend
David ! »
Il se retourna en
souriant.
« Dit LUI
bonjour de ma part. Et souhaite LUI aussi de réussir la où tant ont
échoué. »
Il inclina la tète
et sortit enfin de la pièce. Il se dépêcha de traverser le salon pour rejoindre
l’accueil qui était aujourd’hui inactif. Il croisa Naomlyne, la fille de Diane,
et la salua. Il prit sa respiration avant d’ouvrir la porte d’entrée, et se
lança enfin dehors. David referma vivement la porte d’entrée pour éviter au
froid de s’infiltrer dans la maison. Il s’arrêta sur le seuil et observa Ethan
qui se réveillait doucement. A l’ouest plusieurs caravanes et attelage
entraient dans la ville et il remarque que pour tout le monde, c’était une
journée comme les autres. Une journée froide et ensoleillée, comme toutes
celles de cette année 5, dans L’Ethanord.
Les fumées
sortaient des maisons pas les cheminées et se perdaient dans la brume matinale
reposant sur la ville, avec ce parfum suave que la foret autour diffusait dans
les rues et les allées, comblées de stands et d’étalages de toute sorte, en
cette journée de marché et de brocantage.
Un
soldat en armure aux couleurs de l’Ethanord et à cheval arriva devant lui, le
sortant de son rêve. C’était une magnifique bête, grise avec des taches marron.
« David…Housskof ?
-
C’est moi, répondit-il.
-
Je dois vous amenez à…
-
Je sais », dit il en le coupant.
Il
monta, sur de lui, sur le cheval, et reprit.
« Allons
y ne traînons pas !
-Bien
monsieur. »
Le
soldat cria et le cheval partit au galop vers le nord de la ville, faisant
voler la neige autour d’eux.
« Eh
voila….les affaires reprennent apparemment » pensa David, le regard perdu
dans son souvenir du visage de Diane.