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Secund world
23 septembre 2005

Chap 4-1

De tout mes textes, celui la est mon préféré...celui dont je suis vraiment satisfait, que j'arrive à lire sans remarquer des choses qui ne me plaisent pas (bon à part les fautes d'orthographe ^^)


4. Rencontres imprévues

 

-Les affaires reprennent-

286eme, 16 Septim, Année 5, Ethanord, Nimésis, Tôt le matin

 

 Elle était toujours la. Dieu merci. Il lui caressa la nuque et se blottit contre elle en la prenant dans ses bras. Il frotta sa tète contre ses long cheveux bruns et chercha à se rendormir. Sa présence était tellement apaisante pour lui, qu’il se demanda s’il la méritait vraiment. Un être si pur est tellement rare. Il souhaita ne plus jamais à avoir à quitter ce lieu, ce lit, cette place contre elle.

 Un rayon chaud de soleil traversa la fenêtre, puis la pièce, et vint illuminer les paupières de Diane, qui se réveilla. Elle se retourna de façon très sensuelle vers son homme en souriant et l’embrassa. Il lui caressa les hanches, puis le visage, et se perdit dans ses lèvres. Il souffla dans son cou et elle rigola en lui caressant le visage de ses mains douces.

 « Ton sommeil fut-il bon, mon chéri ?

 - Ce fut le meilleur depuis bien longtemps. Rempli d’amour et de flots de couleur vives et chaudes, flottant dans un ciel dépourvu de tout nuage », répondit David tout doucement.

 Elle sourit et s’étira de façon féline contre lui. Il passa sa main doucement sur ses épaules et la regarda au plus profond de ses yeux bleus.

 « Tu sais, cette nuit, je n’avais pas ressentit sa depuis… »

 Elle le coupa en plaçant un doigt sur sa bouche.

 « Chuuut. Ne dis rien je sais. Et ce fut pareil pour moi. Je ne veux pas que tu me quittes. Je veux que tu restes avec moi, au chaud dans ce lit, à faire ce que tu m’as fait tout au long de cette merveilleuse nuit. Je suis tellement bien avec toi….tout est tellement bien avec toi.

 Diane dit cela d’une façon si douce qu’il failli pleurer. Il l’embrassa à son tour et leurs langues se rencontrèrent dans un moment unique de béatitude. Il ne voulait pas la quitter pour aller les voir. Il désirait uniquement rester couché avec elle, à admirer ses beaux yeux et à caresser sa longue crinière, comme il l’appelait pour la faire rire. A 35 ans, il n’avait plus goût à parcourir l’univers dans un sens où dans l’autre.

Il souhaiter demeurer dans cette maison qui culminait la ville, à l’abri du climat hivernal qui régnait à l’extérieur. On pouvait entendre dehors le marché qui se mettait en place et les gens qui s’y rendaient, en discutant entre eux. On pouvait aussi percevoir le bruit produit par les armures métallique des gardes qui faisaient leur rondes, soit en râlant, soit satisfait par cette époque de paix instaurée par les Quatre Grands. Enfin on pouvait sentir l’odeur suave des rosiers autour de la demeure. Néanmoins l’odeur qu’il préférait, était celle si sensuelle que Diane Herz, la femme dans ses bras, produisait. Il soupira.

Diane le prit cette fois dans ses bras et il se blottit contre sa poitrine.

« Tu ne peux pas leur dire que tu en as assez de tout ça ? Que tu souhaite te ranger et vivre vraiment ta vie ? »

Il la regarda et fit non de la tète avec un sourire compatissant.

« Tu sais bien que c’est mon devoir de faire cela. Et j’aime mon travail. C’est juste que depuis que je t’ai rencontré, je ne pense qu’à toi constamment. »

Elle rougit et il l’embrassa sur son petit nez qu’il trouvait si mignon.

«  Je te promet de revenir te voir des que je pourrais, ce soir peut être, et on se rejettera dans ses couvertures comme hier soir. Tu devras juste attendre que notre cher astre ait traversé le ciel, et je serais de retour.

Diane prit les mains de David et les porta à son visage, puis elle le regarda, une larme coulant sur ses joues.

« Promet moi de faire attention. Tu te souviens de la dernière fois…tu avais failli…enfin tu t’en souviens.

- Bien sur. Et je te promet d’être le plus prudent possible. Pour toi.

Il se dégagea d’elle avec le plus de conviction possible et sortit des couvertures en essayant de se motiver le plus possible. Diane pu admirer encore une fois le corps d’athlète de David qu’elle aimait tant et qui lui produisait de telle réaction au fond du ventre. Ce dernier enfila un pantalon en tweed et une veste en peau. Il passa une robe noire sur lui, qui ressemblait un peu aux anciennes toges, à l’époque de l’empire romain, sur Terre. Il laça ses bottes et mit une écharpe en laine que la meilleure tailleuse d’Ethan, qui n’était qu’autre que la femme dans ce lit et dans son cœur, lui avait confectionnée.

Il se dirigea vers la porte d’un air nonchalant, qui fit rigoler mademoiselle Herz. Il se mit face au lit et décrivit une courbure avec son corps, comme le font les acteurs de théâtres, après une représentation, et cette fois elle s’esclaffa à pleine dent.

« Va ! Ô mon beau chevalier ! Traverse fièrement les froides contrées et les plus arides déserts, pourfend le malin et libère le monde du fléau, et lorsque tu te sentira seul, pense que du haut de mon étoile, je veillerais toujours sur toi. »

Une larme coula sur sa joue. Il voulait maintenant plus que tout retourner dans cette couche, et se serrer contre le corps si chaud de sa douce. Mais il se retourna et fit tourner la poignée de la porte. Il l’ouvrit et commença à sortir lorsque Diane reprit.

« Attend David ! »

Il se retourna en souriant.

« Dit LUI bonjour de ma part. Et souhaite LUI aussi de réussir la où tant ont échoué. »

Il inclina la tète et sortit enfin de la pièce. Il se dépêcha de traverser le salon pour rejoindre l’accueil qui était aujourd’hui inactif. Il croisa Naomlyne, la fille de Diane, et la salua. Il prit sa respiration avant d’ouvrir la porte d’entrée, et se lança enfin dehors. David referma vivement la porte d’entrée pour éviter au froid de s’infiltrer dans la maison. Il s’arrêta sur le seuil et observa Ethan qui se réveillait doucement. A l’ouest plusieurs caravanes et attelage entraient dans la ville et il remarque que pour tout le monde, c’était une journée comme les autres. Une journée froide et ensoleillée, comme toutes celles de cette année 5, dans L’Ethanord.

Les fumées sortaient des maisons pas les cheminées et se perdaient dans la brume matinale reposant sur la ville, avec ce parfum suave que la foret autour diffusait dans les rues et les allées, comblées de stands et d’étalages de toute sorte, en cette journée de marché et de brocantage.

 Un soldat en armure aux couleurs de l’Ethanord et à cheval arriva devant lui, le sortant de son rêve. C’était une magnifique bête, grise avec des taches marron.

 « David…Housskof ?

 - C’est moi, répondit-il.

 - Je dois vous amenez à…

 - Je sais », dit il en le coupant.

 Il monta, sur de lui, sur le cheval, et reprit.

 « Allons y ne traînons pas !

 -Bien monsieur. »

 Le soldat cria et le cheval partit au galop vers le nord de la ville, faisant voler la neige autour d’eux.

 « Eh voila….les affaires reprennent apparemment » pensa David, le regard perdu dans son souvenir du visage de Diane.

 

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